Ces dernières décennies, Maxime Le Forestier est devenu le légataire de Georges Brassens, dont il revisite l’intégralité du répertoire, sur scène et sur disque – déjà cinq albums ont paru. Ce soir, le septuagénaire délaisse (un peu) le moustachu libertaire pour se concentrer sur ses propres chansons, du premier 33 tours paru en 1972, jusqu’à Paraître ou ne pas être (2019). De quoi se délecter des tubes d’un premier essai de légende (Mon Frère, Éducation sentimentale, Comme un arbre, Parachutiste... ) et d’autres un peu plus récents (Né quelque part, Passer ma route). Mais au-delà des standards, c’est aussi et surtout l’occasion de retrouver les morceaux les plus obscurs d’un tendre contestataire, idéaliste éternel, qui porte la guitare en bandoulière et son grand cœur en étendard – à moins que ce ne soit l’inverse ? Un poète, un vrai, dont les mélodies et les mots peuvent, peut-être, changer le monde. Ou au moins, sauver une maison bleue, là-bas, à San Francisco...
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