« Oh Capitaine, mon capitaine… ». Nous avons tous en tête ce vers de Walt Whitman, devenu réplique-culte d’un film qui ne l’est pas moins, véritable ode à la poésie, à l’émancipation, à l’amitié, au refus des conventions. Ou comment un professeur hors norme enseigne le goût de la liberté à ses étudiants,dans un pensionnat étriqué de la fin des années 1950. Ce fut l’un des grands films de Peter Weir, et le rôle d’une vie pour le regretté Robin Williams. Profondément marqué par ce long-métrage, Olivier Solivérès réussit le pari fou de porter l’œuvre sur scène. Dans le rôle de l’enseignant charismatique et iconoclaste, on retrouve un impressionnant Stéphane Freiss entouré d’une troupe de jeunes comédiens virevoltants. Il fallait bien cette fougue, cette démesure et cette énergie pour donner corps à un propos qui s’avère, près de quarante ans plus tard, totalement actuel. Intemporel ? Sans doute. En attendant : Carpe diem !
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